Kanka Mansa Moussa (1313-1337) Accéder au contenu principal

Kanka Mansa Moussa (1313-1337)

Dixième Mansa (Roi des rois) et empereur de l'empire du Mali, il réunifia des territoires appartenant à l'empire du Ghana à l'empire du Mali et le porta à son apogée. Pendant son règne, l'empire du Mali comprenait l'actuel Mali, le Burkina-Faso, le Sénégal, la Gambie et les deux Guinées et Kanka Moussa avait établi des relations diplomatiques avec le Portugal, le Maroc et l'Égypte. Le journal Celebrity Networth le place en haut de sa liste comme le plus riche de tous les temps avec une fortune estimée à 400 Milliard de dollars, car son empire était considéré à l'époque comme l'empire possédant la plus grande réserve d'or au monde. Grand bâtisseur, il fit construire par des architectes des bibliothèques et des madrasas qui sont l'équivalent de nos universités d'aujourd'hui ; par exemple, la mandrasa de Tombouctou est même considérée comme la première "université" au monde. Par ailleurs, la belle mosquée de Djenné, qui reste le plus grand édifice en terre crue au monde, est l'un de ces chefs-d'œuvre. 

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Béhanzin Hossu Bowelle ( ? 1845-1906)

Béhanzin est le dernier roi indépendant établi par des structures de pouvoir traditionnelles d’Abomey. Il monte sur le trône en 1980 dans un contexte très tendu et dirige la résistance nationale pendant la guerre du Dahomey, actuel Bénin. En effet, les Français voulaient annexer l’enclave de Cotonou qui fait partie du Dahomey. Béhanzin leur répond „ Le roi de Dahomey ne donne son pays à personne“. Dès lors, une guerre éclate entre lui et le Général Dodds qui est chargé de détruire le royaume par la force des armes. Mais dans son entreprise, il fait face à la ténacité du roi et des Amazones qui forment sa garde rapprochée. La guerre entre les deux bords dure trois ans et se solde par la défaite et la reddition de l’un des derniers royaumes africains traditionnels face à la colonisation européenne. Béhanzin est déporté en Martinique en 1894 et ne reverra plus jamais sa terre natale.

Zumbi Dos Palmares (1655-1695)

Icône de la résistance noire à l'esclavage, Zumbi est l’un des plus importants chefs de guerre ayant dirigé le Quilombo, une communauté libre formée par des esclaves fugitifs des fermes du Brésil colonial. Il prit la tête de la résistance en 1680 quand l’un des chefs de guerre Ganga Zumba accepte au nom des insurgés l’offre du gouverneur de la région du Pernambouc en 1678 : le pardon contre la reprise de leur vie d’esclave sans punition ni exécution. Zumbi a lutté contre les colons portugais grâce à ses qualités de stratèges tout en se battant pour la liberté de culte et la pratique de la culture africaine au Brésil. Il a résisté avec d’autres insurgés pendant une quinzaine d’années avant d’être trahi puis capturé et tué par les Portugais en 1695, mais son héroïsme demeure dans la mémoire collective de la communauté afro-brésilienne. 

Truth Sojourner : 1797-1883 (Abolitionniste, Militante et écrivaine)

Sojourner était non seulement une fervente défenseure de la cause abolitionniste, mais elle avait aussi soutenu le mouvement des droits des femmes. Dans son fameux discours, "Ain t I a Woman ?" de 1851, lors de la convention des droits de la femme se trouvaient les revendications de la cause féministe. Elle réclamait entre autres le droit de vote pour les femmes. Par ailleurs, elle organisa des collectes de vivres pour les régiments Noirs qui combattaient pour l'union lors de la guerre de sécession. Et lorsque la guerre prit fin, elle travailla avec d'anciens esclaves et s'attacha à faciliter la recherche d'emploi des réfugiés Noirs tout en défendant la création d'un État Noir dans l'ouest des États-Unis. Ses mémoires sous le titre de "Narrative of Sojourner Truth: A Northern Slave" furent publiés en 1850. Inscrite au National Women's Hall of Fame, Sojourner Truth est non seulement une des 39 convives représentés dans l'œuvre The Dinn